Le guggul, une résine pour lutter contre le cholestérol

Commiphora-wightii-resin

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Le guggul est le nom donné à une résine ou gomme jaunâtre, qui est sécrétée par un petit arbre à myrrhe épineuse appelé Commiphora mukul. Cette plante est cultivée dans le nord de l’Inde où elle a joué un rôle majeur dans la médecine traditionnelle.

En Inde, cette plante est officiellement reconnue dans le traitement de l’hyperlipidémie (excès de gras dans le sang).

Depuis les années 90, elle connaît une grande popularité pour son action dans la combustion des graisses dans les pays occidentaux et au Japon.

Une action contre le mauvais cholestérol et l’obésité

Des études menées en 2003 aux États-Unis rapportent que cette résine augmente la production de l’hormone thyroïdienne. Cette hormone décompose, par combustion, les cellules de protéines, lipides et d’hydrates de carbone engendrant une diminution du mauvais cholestérol, des triglycérides et du taux d’insuline.

Le guggul réduit l’oxydation du mauvais cholestérol grâce à sa quantité élevée d’antioxydant.
Son action antioxydante associée à son effet hypolipidémiant engendre une antiathérogénèse c’est à dire que cette résine empêche les plaques de lipide de se fixer sur les parois des artères. Ceci est bénéfique non seulement pour lutter contre l’obésité, mais également pour prévenir les maladies cardio-vasculaires.

Elle contribue à renforcer le système digestif, favorise la sécrétion des sucs digestifs, régule l’appétit et limite les risques de constipation ou d’indigestion.

L’accélération de la digestion et du métabolisme ainsi que l’élimination des déchets, entraîne une perte de poids.

Les autres applications du guggul

Le guggul est aussi prescrit dans les cas de rhumatismes, de gouttes, d’arthroses et d’arthrites pour ses vertus anti-inflammatoires.

Il est recommandé dans les traitements des troubles dermatologiques comme l’acné, le psoriasis et l’eczéma pour ses propriétés drainantes et anti-inflammatoires.

Une cure de guggul

La résine de guggul se présente sous forme de gélules ou de comprimés. Elle est souvent associée à d’autres plantes comme l’ail ou le triphala.

La posologie dépend de la standardisation du produit mais est en général de 50 mg par jour (en 3 prises : matin, midi et soir).

La durée du traitement ne doit pas excéder 3 semaines.

Contre-indications

Le guggul peut potentialiser les molécules chimiques. Vous devez prendre conseil auprès de votre médecin si vous suivez un traitement allopathique.

Si vous souffrez de trouble thyroïdien, vous devez impérativement consulter votre médecin avant de consommer cette résine à but thérapeutique.

En surconsommation, le guggul peut entraîner des diarrhées et des maux de tête. Respectez la posologie du traitement.

Le guggul est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux enfants de moins de 7 ans.

Bibliographie

Cours Hippocratus

Traité pratique de phytothérapie de Jean-Michel Morel – Éditions Grancher

Guide de phytothérapie de Jorg Grunwald et Christof Janicke – Editions Marabout

passeportsanté.net

Important

L’ensemble des informations mentionnées n’est donné qu’à titre indicatif et ne peut en aucun cas remplacer un avis médical précis pour chaque personne. Veuillez consulter votre pharmacien ou praticien avant tout usage.


 

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  2 comments for “Le guggul, une résine pour lutter contre le cholestérol

  1. Clémentine
    18 mars 2016 at 14 h 07 min

    Une plante, enfin une résine totalement inconnue, merci pour cette découverte. J’aurais pu me laisser tenter pour les problèmes d’arthrose mais je préfère quand même les plantes qu’on trouve naturellement.
    Si je peux éviter gélules et comprimés, je préfère.
    Bon week-end Séverine, sous le soleil j’espère. Bises

    • 18 mars 2016 at 15 h 58 min

      Merci Clémentine !
      Bon week-end (nous ici, il pleur !).
      Bises

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